Plusieurs raisons incitent les voyagistes à proposer une escapade en Ouzbékistan, que ce soit sur le plan culturel ou historique. Chaque étape de voyage représente un éblouissement et une découverte à part pour les touristes. Cette destination est particulièrement idéale pour ceux qui ont envie de faire connaissance de nouvelles cultures hors des sentiers battus.

Se mettre sur les traces des aventureux caravaniers de l’Asie Centrale

Les steppes absorbées par le sel et les déserts rouges servaient jadis de passage aux caravanes chargées de myrrhes et de soie. On y trouve aussi des oasis où les caravaniers ont fait une halte durant leur périple. Comme ces gens, les touristes peuvent aussi arpenter cette route nichée au cœur de l’Asie Centrale. Cette échappée reste donc l’occasion idéale de goûter à la traditionnelle tortue de viande hachée et d’oignons aux pains savoureux. Des lieux de magie et de mystère sont à découvrir à l’occasion de cette aventure sur les traces de ces caravaniers. La ville aux 365 mosquées, Boukhara en fait partie, mais il y a aussi Samarkand. Cette dernière est surtout connue pour ses mosquées aux toits bleus, son observatoire et ses mausolées étincelants. Avant de traverser le désert, ces aventureux caravaniers ont pour habitude de faire le plein d’eau douce à Khiva.

Une occasion à ne pas manquer d’assister à un nouveau miracle

Les rivages de la mer d’Aral étaient autrefois un lieu de prédilection pour les adeptes de farniente et de plongée. Cet ancien lac d’eau salé, situé à cheval sur l’Ouzbékistan et le Kazakhstan, faisait partie des plus grands de la planète. Malheureusement, le détournement des fleuves pour les travaux d’irrigation pour les gigantesques champs de coton a subi des impacts à partir des années 90. En une cinquantaine d’années, cette merveille de la nature a perdu le trois quarts de sa surface. De ce fait, les rives ont reculé de 200 km et ont laissé plusieurs navires échouer sur le sable. La construction d’un barrage en 2005 a permis à l’eau de circuler à nouveau. Les touristes peuvent assister à ce miracle à l’occasion de leur Voyage Ouzbekistan entre amis ou en famille. Le lac a ainsi commencé à se remplir et les poissons sont revenus.

S’offrir un souvenir inoubliable durant le séjour en rencontrant un art dégénéré

La rencontre de l’art dégénéré est l’une des raisons principales de partir en Ouzbékistan. En effet, un étrange musée se dresse à quelques kilomètres de Noukous, au bout d’un long désert salé. Le célèbre collectionneur Igor Stavitsky a réussi d’y réunir des milliers de toiles après les avoir sauvé de la terreur stalinienne. Ce malheureux événement s’est déroulé dans les années 30 et vise à détruire l’art tout en expulsant leurs auteurs au goulag. Ceci a permis de former la plus impressionnante collection d’avant-garde russe après celle du musée de Saint Petersburg. Cette explosion de couleurs et de vitalité a été cachée dans une ancienne ville russe. Le musée de l’Ermitage rêve de « mettre la main » sur ce trésor inestimable, bien gardé par le portrait de Stavitsky. Cependant, cette collection surréaliste se trouve au milieu de nulle part dont quelques amateurs étrangers peuvent la découvrir.

 

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